PédiatriePédiatrie

De service de pédiatrie dispense des soins de deuxième ligne de haute qualité aux enfants jusqu’à 15 ans. Le traitement est déterminé en concertation avec les parents.

Votre enfant peut être admis pour des examens, une intervention, un traitement, ou encore pour observation. C’est possible dans le service de pédiatrie ou en hôpital de jour dans le cas d’un traitement polyclinique. L’accompagnement des parents est possible à tout moment et est même fortement recommandé.

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Spécialité

Mort subite du nourrisson

Le service de pédiatrie dispose d’une unité agréée pour le diagnostic de la mort subite du nourrisson. Un examen du…

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Cardiologie pédiatrique

Une consultation de cardiologie pédiatrique sous la direction du professeur Benatar est organisée en collaboration avec le CHU Bruxelles. La…

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Questions fréquemment posées

  • Qu’est-ce que le test de Guthrie et quand est-il effectué sur mon bébé ?

    Ce test effectué au niveau du talon du nourrisson permet de dépister différentes maladies congénitales comme la mucoviscidose. Il s’agit de maladies déjà présentes avant la naissance, mais qui peuvent se déclarer plus tard. Ces maladies sont rares, mais sont souvent très graves. Si elles sont dépistées à un stade précoce et traitées dans les temps, de sévères handicaps et maladies chroniques peuvent être évités.

    À partir de 72 heures et au plus tard 96 heures après la naissance, quelques gouttes de sang sont prélevées sur une carte spéciale. Celle-ci est envoyée à un laboratoire désigné par les autorités flamandes. Ce test peut être effectué à l’hôpital ou à domicile. Une sage-femme peut se charger de réaliser le test si vous êtes déjà rentrée chez vous.

    Si vous ne recevez aucune nouvelle dans les trois semaines qui suivent le test, cela signifie qu’aucune maladie n’a été dépistée. En cas de résultat présentant une anomalie, votre médecin en est informé et un deuxième test est réalisé. Il a généralement lieu au plus tard deux semaines après la première prise de sang. Le médecin décide du traitement à suivre en fonction du deuxième résultat. Pour obtenir plus d’informations, veuillez consulter le site Internet www.aangeborenaandoeningen.be.

  • Que puis-je faire si mon bébé pleure (beaucoup) ?

    Tous les bébés pleurent, et presque tous se calment en cas de contacts physiques, s’ils sont bercés, si on leur chante une chanson… Essayez de ne pas limiter ces contacts aux moments où votre bébé pleure. Il risquerait d’apprendre que pleurer est la seule manière de recevoir de l’attention.

    Quand votre bébé pleure :

    • Essayez de découvrir ce dont il a besoin : manger, un câlin, une voix pour l’apaiser…
    • Évitez la stimulation excessive/pression. Faites-lui découvrir de nouvelles choses très progressivement.
    • Les enfants qui pleurent énormément ont besoin de régularité, avec un planning fixe notamment. Cela permet à votre bébé de savoir ce qui l’attend et d’être plus calme.

    Ce que vous pouvez également essayer de faire :

    • Parler ou chanter d’une voix douce.
    • Contrôler si le bébé n’a pas trop chaud.
    • Faire une promenade avec votre bébé.
    • Contact peau à peau.

    N’hésitez pas à demander de l’aide auprès de membres de la famille ou d’amis si vous avez besoin d’un moment de calme.

    Il n’est pas possible de gâter un bébé. Ne vous sentez en aucun coupable si vous le consolez et le câlinez quand vous en ressentez le besoin.

    Si vous n’êtes pas sûr(e) de la cause des pleurs de votre bébé, suivez votre intuition et demandez de l’aide.

  • Puis-je aller me promener avec mon bébé ?

    Le contact avec l’air extérieur ne représente aucun problème pour un bébé né à terme et en bonne santé. Attention :

    • N’exposez jamais la peau de votre bébé directement au soleil. La peau délicate de votre bébé brûle rapidement et les dommages cutanés à un jeune âge augmentent le risque de cancer de la peau tout au long de la vie.
    • Ne couvrez ni trop ni trop peu votre bébé : mettez autant de couches de vêtements à votre bébé que vous en portez vous-même et prévoyez uniquement une couverture supplémentaire.

    Pour les bébés prématurés ou ceux dont le poids à la naissance est trop faible en raison de la durée de la grossesse, le risque d’hypothermie est plus important. Respectez les précautions suivantes :

    • Allez vous promener avec votre bébé si celui-ci n’éprouve absolument aucune difficulté à réguler sa température corporelle quand il est à l’intérieur.
    • Commencez par des sorties brèves et contrôlez la température de votre bébé en rentrant.
    • Sortez de préférence quand il faut beau et qu’il n’y a ni pluie ni vent ou brouillard.
    • Au printemps, en automne et en hiver, allez de préférence vous promener l’après-midi (moment le plus chaud). En été, sortez plutôt le matin ou le soir (en évitant le soleil brûlant).

    Ne vous rendez pas à de grands rassemblements de personnes.

  • Mon bébé peut-il voyager en avion ?

    Les voyages en avion ne présentent pas de risques sanitaires supplémentaires pour les nourrissons. Il convient cependant de considérer les éléments suivants :

    • Les enfants atteints de maladies chroniques cardiaques ou pulmonaires (prématurés, par exemple), sont plus à risque de souffrir d’un manque d’oxygène pendant le vol. Il est préférable de demander conseil au médecin traitant avant de prévoir ce type de voyage. Des examens supplémentaires peuvent être préconisés.
    • Les douleurs au niveau des oreilles lors du décollage/de l’atterrissage peuvent être particulièrement pénibles pour votre enfant/bébé. La pression exercée sur l’oreille moyenne peut être rééquilibrée avec la pression de l’environnement en avalant ou en mâchant. Vous pouvez aider votre bébé en lui donnant à manger.
    • Il n’a pas été scientifiquement prouvé que les voyages en avion entraînent plus de douleurs ou des complications en cas d’otite.
    • Les voyages vers d’autres fuseaux horaires, le décalage horaire et le changement du rythme habituel peuvent perturber le sommeil des enfants, comme c’est le cas pour les adultes.
  • Mon bébé peut-il voyager dans des régions d’altitude ?

    En altitude, notre corps est exposé au froid, à un taux réduit d’humidité de l’air, à des rayons U.V. plus forts et à une pression atmosphérique moindre. Le plus grand danger pour la santé est la diminution de la pression en oxygène. Le risque de manque d’oxygène dépend de l’altitude, de la vitesse d’ascension et de la durée du séjour en altitude. Les personnes (y compris les enfants) souffrant de détresse respiratoire sévère insuffisamment traitée (comme les prématurés), d’anémie falciforme, de certaines affections cardiaques, d’infections, de maladies musculaires ou de certaines malformations du système nerveux sont plus sujettes au risque de manque d’oxygène.
    Monter lentement en altitude, s’acclimater (repos à l’arrivée), s’hydrater suffisamment et rester alerte quant aux symptômes de maladie d’altitude sont des éléments importants. Pour les enfants qui ne sont pas encore en mesure de s’exprimer, les signes de la maladie peuvent être particulièrement non spécifiques : irritabilité, pleurs incontrôlables, demande extrême d’affection, perte d’appétit, somnolence et vomissements.

    Tout enfant qui ne se sent pas bien à une altitude supérieure à 2 500 mètres doit immédiatement descendre en altitude. Il est conseillé de ne pas séjourner à une altitude de plus de 2 000 mètres jusqu’à l’âge de 2 ans, et de ne pas excéder 3 000 mètres entre 2 et 10 ans.

  • Dois-je faire vacciner mon bébé ?

    Les vaccins ont pour but de renforcer l’immunité. C’est l’un des mécanismes par lesquels notre corps se protège de l’action nocive des microbes. Vous pouvez également augmenter cette protection en étant en contact avec les microbes eux-mêmes. Toutefois, dans le cas de maladies infectieuses très rares, nous préférons éviter à la nature de faire son travail. C’est pourquoi nous renforçons l’immunité au moyen de vaccins, avant même que la maladie ne s’attaque à l’organisme.

    Les vaccins sont recommandés pour différentes raisons :

    • Ils peuvent sauver la vie de votre enfant. Les mesures les plus drastiques en médecine sont celles qui sont préventives. Faire en sorte que votre enfant ne puisse pas tomber (gravement) malade et qu’il ne puisse pas mourir des suites de complications est la raison première pour faire vacciner votre enfant. En cas de maladie, la médecine ne dispose pas toujours des moyens nécessaires pour garder un patient en vie.
    • Les vaccins sont sûrs et efficaces. Le risque d’effets secondaires graves est extrêmement réduit. Il est encore plus limité que le risque de complications graves dues aux maladies contre lesquelles ils essaient de protéger.
    • Les vaccins protègent également les autres et les générations suivantes.

    Certains enfants sont vaccinés à l’hôpital, en cas d’allergie par exemple. En Belgique, un programme de vaccination de base a été établi. Il fait l’objet d’un suivi par l’Office de la naissance et de l’enfance et Kind & Gezin, sur les conseils du Conseil Supérieur de la Santé. Ces vaccins sont gratuits. En plus de ces vaccins de base, certains vaccins supplémentaires sont également recommandés/proposés. Votre pédiatre en discutera avec vous. Ces vaccins ne sont pas gratuits. La mutuelle rembourse parfois une partie des frais.

  • Que dois-je faire quand mon enfant est malade et/ou a de la fièvre ?

    • Maladie soudaine
      • En plus des rendez-vous convenus (voir ci-dessus), chaque pédiatre dispose tous les jours de créneaux horaires pour recevoir des enfants malades. Cela peut se faire à l’initiative des parents ou à la suite d’une consultation avec le médecin traitant. En cas d’urgence, votre médecin nous contactera par téléphone.
      • Si votre enfant semble gravement et soudainement malade, vous devez vous rendre au service des urgences.
      • Dans les cas extrêmes, appelez le 112.
    • Fièvre

    Les parents souhaitent consulter un médecin au plus vite si leur enfant fait de la fièvre. Il faut savoir que, parmi tous les enfants souffrant de fièvre, seule une minorité requiert une prise en charge urgente. Tous les pédiatres sont correctement formés pour appliquer les mesures nécessaires. Comme mentionné précédemment, les pédiatres se concertent régulièrement.

  • Mon bébé est malade. Que faire ?

    Qu’est-ce que la fièvre ?

    Il est question de fièvre quand la température corporelle est supérieure à 38 °C. Vous pouvez mesurer la température de nombreuses façons. La méthode la plus fiable est de prendre la température par voie anale, surtout chez les jeunes enfants. Les thermomètres à bandelette et thermomètres auriculaires ne sont pas toujours aussi précis.

    Il est important de savoir que la fièvre est un symptôme et non une maladie en soi. La fièvre est généralement une réaction du corps naturelle et inoffensive en réponse à une infection, afin de stimuler la régénération des cellules et des tissus. C’est donc un signe que le système immunitaire agit contre l’infection. Une infection peut être causée par des bactéries et des virus. Dans la plupart des cas, la fièvre est causée par une infection virale (un rhume, par exemple) qui guérit d’elle-même. La mesure dans laquelle on est malade est plus importante que la puissance de la fièvre. Une température de 40 °C ne doit en soi pas causer un sentiment de panique. La durée de la fièvre peut varier. La moitié des enfants ne présente plus de fièvre après 4 jours.

    Pour un enfant qui a de la fièvre, il faut penser dans quelle mesure il peut y avoir un risque d’infection (bactérienne) grave qui cause la fièvre. Cela signifie qu’il faut prendre en compte la maturité du système immunitaire, le statut des vaccins, le risque de microbes dangereux et la présence d’autres symptômes.

  • Quand dois-je consulter le pédiatre sans attendre ?

    • Fièvre chez l’enfant de moins de 3 mois
    • État de conscience anormal : somnolence (réveil uniquement après stimulation corporelle)
    • Comportement anormal : pleurs incontrôlables, gémissements, inaptitude soudaine à faire quelque chose qui était maîtrisé, frissons
    • Mouvements anormaux : posture inhabituelle de certaines parties du corps, convulsions
    • Respiration anormale : mouvements anormaux des narines, contractions
    • Signes de déshydratation
    • Fièvre pendant plus de quatre jours
    • Malformation d’une ou plusieurs articulations : gonflement d’une articulation ou activité réduite
    • Couleur anormale : marbrures, lividité, teint pâle, éruption cutanée rouge foncé/mauve/bleue qui ne s’estompe pas en cas de pression locale
    • Fontanelle bombée

    Pour les enfants souffrant d’une malformation cardiaque ou d’un trouble immunitaire, des conseils spécifiques à respecter sont prodigués en cas de fièvre.

  • Mon enfant est-il immédiatement pris en charge au service des urgences ?

    Au service des urgences, nous disposons de deux salles de soins réservées aux enfants. Le but des urgences est d’aider les patients ayant besoin d’une assistance médicale urgente. Vous ne pouvez pas vous y rendre sur rendez-vous, un accident ou un arrêt cardiaque étant imprévisible. Les patients qui arrivent aux urgences sont pris en charge selon l’urgence de leur état de santé. Il se peut que vous ayez à attendre aux urgences ou qu’une personne arrivée après vous soit prise en charge avant vous.