Mon bébé peut-il voyager dans des régions d’altitude ?

En altitude, notre corps est exposé au froid, à un taux réduit d’humidité de l’air, à des rayons U.V. plus forts et à une pression atmosphérique moindre. Le plus grand danger pour la santé est la diminution de la pression en oxygène. Le risque de manque d’oxygène dépend de l’altitude, de la vitesse d’ascension et de la durée du séjour en altitude. Les personnes (y compris les enfants) souffrant de détresse respiratoire sévère insuffisamment traitée (comme les prématurés), d’anémie falciforme, de certaines affections cardiaques, d’infections, de maladies musculaires ou de certaines malformations du système nerveux sont plus sujettes au risque de manque d’oxygène.
Monter lentement en altitude, s’acclimater (repos à l’arrivée), s’hydrater suffisamment et rester alerte quant aux symptômes de maladie d’altitude sont des éléments importants. Pour les enfants qui ne sont pas encore en mesure de s’exprimer, les signes de la maladie peuvent être particulièrement non spécifiques : irritabilité, pleurs incontrôlables, demande extrême d’affection, perte d’appétit, somnolence et vomissements.

Tout enfant qui ne se sent pas bien à une altitude supérieure à 2 500 mètres doit immédiatement descendre en altitude. Il est conseillé de ne pas séjourner à une altitude de plus de 2 000 mètres jusqu’à l’âge de 2 ans, et de ne pas excéder 3 000 mètres entre 2 et 10 ans.