Mesures restrictives de liberté
De quoi s’agit-il ?
Les mesures restrictives de liberté sont toutes les mesures (thérapeutiques) qui imposent une limitation de la liberté de choix et/ou de mouvement et/ou le contact avec le monde extérieur du patient, y compris les limitations en termes de contact avec le monde extérieur.
Les mesures privatives de liberté sont toutes les mesures qui imposent une limitation de la liberté de mouvement du patient, en le plaçant dans une pièce dont la porte est fermée (= salle d’isolement ou salle séparée) ou en recourant à des moyens de contention (matériel ou médicaments). L’isolement est le séjour d’un patient dans une salle d’isolement individuelle spécialement prévue à cet effet (dans un autre espace individuel), que le patient ne peut pas quitter sans être accompagné.
La contention est une manipulation ou l’utilisation de matériel ou de médicaments qui limitent, empêchent ou entravent la liberté de mouvement d’une personne. Ladite personne ne peut pas retrouver sa liberté de mouvement sans assistance. La contention est possible de trois manières : intervention physique, contention mécanique et contention médicamenteuse.
Pourquoi ?
Dans la déclaration de mission de l’ASBL Werken Glorieux VZW, nous pouvons lire :
« Chaque contact avec les patients, les résidents ou les enfants qui bénéficient de soins dans nos institutions est un témoignage de la considération totale que nous avons pour chaque individu. »
Sur la base de nos valeurs, la politique en matière de mesures restrictives et privatives de liberté est la suivante :
La liberté des patients est limitée pour des raisons de sécurité pour le patient lui-même et/ou pour les autres. On citera par exemple la prévention de l’automutilation, les chutes ou le fait de blesser des tiers. Cela inclut également la protection des moyens thérapeutiques, tel que la prévention des dommages causés aux tubes, sondes ou cathéters dans le cadre d’une thérapie vitale pour le patient.
Une deuxième raison de l’application de mesures restrictives de liberté est de contenir un comportement perturbateur. Quelques exemples de comportements perturbateurs : errance, fuites, déambulations, agitation motrice, agression (envers soi-même, les autres ou l’environnement [matériel, etc.]).
Une mesure restrictive de liberté ne doit jamais être utilisée pour sanctionner ou pour faire face aux problèmes de personnel.
Vision
Au CH Glorieux, nous souhaitons limiter les contentions. La privation ou restriction de liberté doit toujours être considérée comme une mesure exceptionnelle.
Si nous devons recourir à une mesure restrictive de liberté, celle-ci doit être appliquée pour un délai aussi court que possible moyennant une réévaluation régulière de la situation.
Les patients et leur famille/leurs proches sont toujours impliqués lorsqu’il est question de recourir à des mesures restrictives de liberté.