Bronchoscopie
Une bronchoscopie peut se révéler nécessaire si d’autres examens semblent révéler une anomalie éventuelle au niveau des poumons. L’avantage de cet examen est qu’il permet d’examiner en détail les grandes voies respiratoires. Simultanément, des échantillons de mucosités et de tissu peuvent être prélevés pour être examinés en laboratoire.
Une bronchoscopie ne dure pas plus de 20 minutes. En préparation à la bronchoscopie, le patient se voit administrer un spray anesthésiant dans la bouche, le pharynx et le nez. Parfois, une médication légèrement anesthésiante est également administrée. Lorsque le spray anesthésiant agit, un bronchoscope souple est introduit jusqu’aux bronches via votre nez ou votre bouche et à travers la trachée. D’autres instruments peuvent également être introduits, afin de prélever des échantillons de tissus ou de mucosités. Lors d’une bronchoscopie, le patient peut simplement continuer à respirer, il dispose de suffisamment d’espace pour cela.
De légères complications peuvent se produire au cours de l’examen. Ainsi, un léger manque d’oxygène peut survenir. Le médecin veille à ce qu’un complément d’oxygène soit administré. Un saignement peut également avoir lieu dans les voies respiratoires, en particulier après prélèvement d’un échantillon de tissu. Le patient risque dès lors de recracher un peu de sang en toussant. Si la situation ne s’améliore pas spontanément dans les 24 heures, il faut consulter un médecin. Après un examen des voies respiratoires, il arrive que les patients souffrent pendant quelques jours d’une irritation de la gorge. Un pneumothorax survient dans de rares cas, généralement lorsque des échantillons de tissu sont prélevés à proximité de la plèvre.
Le patient doit être à jeun et la médication anticoagulante ne doit plus avoir d’effet. Après l’examen, vous ne pouvez rien manger ou boire pendant deux heures. La déglutition demeure en effet difficile en raison du spray anesthésiant et de l’irritation du larynx. Lorsqu’une anesthésie complémentaire est réalisée avant l’examen, ses effets doivent avoir disparu pour la sortie. Le patient ne peut par ailleurs conduire aucun véhicule.