Soins et suivi
Suivi
La tumorectomie et la mastectomie nécessitent un suivi étroit tous les trois mois pendant les deux premières années, tous les six mois, puis tous les ans après cinq ans. Un bon suivi consiste en :
- un examen clinique par le gynécologue/l’oncologue ;
- un examen gynécologique général ;
- une éventuelle analyse sanguine ;
- une mammographie et une échographie annuelles.
Le diagnostic du cancer du sein est très lourd de conséquences. Vous êtes subitement submergée par des sentiments de peur et d’incertitude. Après cette période parfois difficile, vous avez hâte de retrouver votre vie d’avant. Ce n’est malheureusement pas toujours évident. Vos émotions se bousculent. Et vos capacités physiques prennent du temps à se rétablir.
Lors de ces contrôles, vous pouvez bénéficier du soutien psychologique du médecin, de l’infirmier spécialisé et du psychologue. N’hésitez pas à les contacter. Ils vous accompagneront lors de ces examens ou prendront du temps pour vous rencontrer à la clinique du sein le jour de votre consultation, dans la mesure du possible.
Programme de revalidation Fit2Move
Le cancer est une maladie déconcertante qui nécessite souvent un traitement lourd. De nombreuses patientes souffrent de problèmes psychologiques, sociaux et/ou physiques, tels que des douleurs articulaires, une détérioration de la condition physique, une fatigue persistante, du stress, de l’anxiété, des problèmes en matière d’intimité, etc. C’est pourquoi nous entendons continuer à vous accompagner dans la période qui suit votre traitement. Au programme : exercice, information et contacts avec d’autres personnes souffrant de la même maladie.
Cliquez ici pour obtenir plus d’informations sur le programme de revalidation Fit2Move.
Relations et sexualité
La maladie vous a certainement secouée. Ce bouleversement peut également affecter votre (perception de la) sexualité ou votre intimité. Votre traitement exige beaucoup de vous, sur le plan physique et psychologique. Accepter son nouveau « soi » n’est pas toujours facile. L’anxiété pourrait vous gagner. N’en occultez pas pour autant la sexualité et l’intimité. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser à votre médecin, votre infirmier, votre psychologue, etc.