Médecine nucléaireIsotopes
Au service de médecine nucléaire, il est possible d’obtenir une image du fonctionnement et de la fonction de différents organes. C’est là ce qui la distingue des autres techniques d’imagerie médicale (comme les rayons X, le CT-scan, l’échographie, la RMN) qui étudient généralement les petits détails anatomiques. Un cliché réalisé dans le service de médecine nucléaire est appelé un scan ou une scintigraphie. Dans les techniques précitées, le rayonnement est envoyé à travers le corps du patient depuis la caméra. Ici, l’organe étudié du patient émet des rayonnements que la caméra détecte. Cette caméra ne se trouve pas dans un tunnel. Il n’y a pas de risque de claustrophobie.
En cas de grossesse et d’allaitement, la patiente doit le mentionner. Le rayonnement peut être alors déconseillé, ou des mesures supplémentaires peuvent s’appliquer.
Pour les examens diagnostiques, les quantités de produits radioactifs ou de « traceurs » injectées pour obtenir une image des différents mécanismes dans le corps sont limitées. Les doses de radioactivité sont minimes et non nocives. Leur activité cesse rapidement et elles sont aussi vite éliminées naturellement (généralement via l’urine).
Des doses plus élevées sont généralement utilisées pour les thérapies, en fonction du résultat à atteindre.
Pour obtenir de plus amples informations sur les différents types d’examens et de traitements, consultez les dépliants au bas de la page.
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Questions fréquemment posées
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La matière radioactive utilisée est-elle dangereuse ?
Non. La radioactivité en question se trouve dans les limites des examens radiologiques classiques. La différence réside dans le fait qu’un examen unique d’une durée de 30 à 40 minutes permet souvent d’étudier le corps entier, sans irradiation supplémentaire.
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Combien de temps la radioactivité reste-t-elle dans mon organisme ?
Dans la plupart des cas, la radioactivité diminue rapidement, avec une demi-vie de 2 à 6 heures. Dans de rares cas, la demi-vie peut être plus longue, mais l’activité administrée est alors bien moindre.
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Dois-je m’attendre à ressentir des effets secondaires ou à faire une réaction allergique ?
C’est très rare. Aucune allergie à l’iode n’est connue en médecine nucléaire, en raison de la quantité très réduite qui est administrée. Il ne faut pas s’attendre à une réaction notable.
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Je suis (peut-être) enceinte : l’examen peut-il avoir lieu ?
Un examen isotopique peut avoir lieu pendant la grossesse si le bénéfice est supérieur au risque pour le fœtus. Le rapport bénéfice-risque est discuté avec le médecin spécialiste. Si la grossesse n’est pas confirmée, il est préférable de faire un test de grossesse et de prendre une décision en toute connaissance de cause. Si l’examen n’est pas urgent (examen de maladies thyroïdiennes, par exemple), la règle des 10 jours doit de préférence être appliquée : l’examen doit être effectué 10 jours après les règles suivantes.
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J’allaite. Dois-je prendre des précautions spéciales après l’examen ?
Dans la plupart des cas, il est possible de continuer à allaiter moyennant le respect de la règle suivante : allaiter juste avant l’injection, puis 6 heures après celle-ci. Cette durée est néanmoins sujette à variation en fonction du produit injecté. Renseignez-vous auprès du médecin spécialiste en médecine nucléaire.
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Puis-je tomber enceinte après cet examen ?
Après un diagnostic de médecine nucléaire, aucun intervalle de temps n’est recommandé pour une éventuelle grossesse. La fertilité n’est en aucun cas compromise.
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Dois-je être à jeun pour cet examen ou éviter certains médicaments ?
Généralement, le patient ne doit pas être à jeun, sauf pour la plupart des examens du tube digestif. Toutes les mesures préparatoires sont mentionnées au verso du formulaire de demande pour la médecine nucléaire. S’il n’est pas conseillé d’être à jeun, choisir de l’être quand même n’a aucun intérêt, d’autant que cela peut avoir une influence négative sur l’hydratation. Il est par ailleurs possible de continuer à prendre les médicaments habituels.
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Dois-je prendre des précautions particulières après l’examen ? Puis-je exercer des activités normales, aller au travail ?
Il est conseillé de boire beaucoup d’eau, car la plupart des produits radiopharmaceutiques sont éliminés par les voies urinaires. Sauf dans certains cas (médicaux) spécifiques, aucune précaution particulière n’est à prendre. Il est possible d’exercer à nouveau des activités normales, y compris des activités professionnelles, à l’exception des soins prodigués aux jeunes enfants ou aux femmes enceintes (délai de 12 heures).